« An afternoon in the sun » •PV

Indubitablement, le climat de la ville en ce jour était des plus réjouissant. La température frôlait à peine les vingt cinq degré, l’atmosphère était plutôt douce. En cette période de l’année, New York était la plupart du temps sous l’emprise d’une couverture nuageuse partielle, voilà pourquoi ce jour était plus où moins innatendu. Ce sont –en parti- toutes ces raisons qui encourageaient Kaytleen à sortir, mais aussi la sensation que l’air de la plage lui ferait le plus grand bien. Alors qu’elle se trouvait encore dans son appartement, Kaytleen s’affairait afin de ne pas louper les quelques rayons de soleils qui avaient choisit d’aborder la ville aujourd’hui. Il lui fallut un peu moins de vingt minutes pour parvenir à la plage, ce qui était un exploit lorsque l’on savait que New York était connue pour ses embouteillages permanents et surtout stressants. C’est vêtue d’une simple chemise et d’un jean qu’elle s’empressa de rejoindre la rive d’une démarche peu assurée. L’ambiance de la plage avait un pouvoir apaisant sur elle, et elle faisait renaître des tréfonds de son esprit les réminiscence du passé. En effet, l’enfance de Kaytleen a été marquée par la présence du son doux de la mer. Ayant beaucoup voyagé, elle s’attardait toujours longuement sur les dizaines et dizaines de plages qui ont pu s’offrir à elle. Profitant de l’impact délicat du vent sur son visage, la jeune femme se posa lestement sur le sable fin qu’elle aimait tant. A part elle, il n’y avait qu’une vingtaine de personnes, au plus. Mais Kaytleen savait que ça n’allait durait. Les New-Yorkais étaient connus pour profiter de journées dans ce genre. Enfonçant ses pieds dans le sable, la jeune femme se perdit dans le mouvement des vagues s’échouant sur la rive.

Gabriel avait encore été à une fête hier soir, il s'était réveillé chez un de ses amis.Il avait dormi dans un lit, curieux? Heureusement ce lit était vide et il était encore habillé, il n'avait pas fait de bêtises cette nuit, et oui il pensait à sa petite Alena qu'il aimait... Enfin ces derniers temps il y en avait une autre qui hantait son esprit et il n'rrivait pas à l'oublier, elle le fascinait. Il y avait une telle alchimie qu'il ne savait décrire, si il s'était écouté, il l'aurait déjà séduite et plus. Mais i n'avait rien fait de tout encore. Il alla dans la salle de bain et prit une lngue douche chaude pour se débarrasser des impuretés de la nuit et de cette soirée, en ortant, il vit ses cheveux cuivrés tout emmêlés. Mais il ne se les coiffait pas, il aimait les avoir en bataille. Il se rhabilla de sa chemise bleue et de son jean slim noir. Il prit un roissant qui était sur la table et partit comme un voleur, il partit en direction de sa voiture en mettant devant ses yeux sa paire de lunette ray ban noire. En un clic il ouvrit les portes de sa voiture, il ouvrit la porte côté conducteur et alluma le moteur. Sa voiture émit un son silencieux et il conduit sa voiture vers la plage, il faisait tellementbeau aujourd'hui, il en avait marre de rester enfermé chez lui toute la jurnée, il avait envie de sortir aujourd'hui. Il claqua la porte de sa voiture et il enleva ses converses. Il les tint dans une main et marcha dans le sable chaud de la plage de New York. Il marcha vers une rangée de rochers et décida d'aller s'assoir, il avait une vue sur l'ensemble de la plage. Il pouvait voir les gens qui étaient présents et ceux qui étaient dans l'eau, enfin les deux personnes qui étaient dans l'eau. Gabriel sortit une cigarette de la poche de son jean et l'alluma.

C’est sans étonnement que Kaytleen constata que la plage commençait peu à peu à se remplir. Elle avait ramener ses genoux contre sa poitrine, entourant ses jambes de ses bras. Ocasionnellement, elle remettait quelques mèches de cheveux en place murmurant des paroles inintelligibles destinés aux rares et pourtant faibles rafales qui s’attaquaient à elle. Il lui traversa soudainement l’esprit qu’il serait peut être bon de rebrousser chemin avant que le temps ne change définitivement. Perspective qu’elle s’efforça d’oublier. Alors qu’elle scrutait les moindres recoins de la plage –s’interdisant de fixer le même endroit plus de quelques secondes- son regard s’arrêta sur quelque chose en particulier. Elle l’aurait reconnu entre mille ; ses cheveux d’une couleur bronze inhabituelle, totalement désordonné, son visage aux traits parfaitement dessinés, sa peau blafarde.. Elle tressaillit. Elle détourna les yeux avant qu’il ne remarque qu’elle l’observait avec insistance. Elle ne lui avait que peu de fois adresser la parole. Toutefois, une partie d’elle en redemandait encore, comme si elle voulait le connaître aux tréfonds de lui-même, comme si chaque détail avait son importance. Sans qu’elle n’eut le temps de s’en rendre compte, elle se trouvait déjà debout, s’avançant dans sa direction. Elle eut envie de penser que c’était totalement irrationnel et qu’elle aurait mieux fait de rester scotcher là où elle était, mais elle ne pouvait continuer à se mentir : cet acte la satisfaisait. Alors qu’elle arrivait près de lui, elle fut prises de scrupules, mais elle s’assit néanmoins nonchalamment à quelques centimètres de lui, lui adressant un sourire timide.
« Salut » dit-elle, d’une voix qu’elle aurait voulu un peu moins enrouée.

Quant à lui, Gabriel ne voyait rien. Enfin c'est ce quil voulait se faire croire. Il l'avait vu, il avait senti sa préence. Il ne savait pas comment il faisait. Mais la reconnaitre n'était pas dur. Dés qu'il avait regardés les gens, il avait un raté au niveau de son coeur. Ce dernier battait plus vite, elle devait être là tout près. Il exaina alorsles jeunes filles qu'il y avait devat lui et c'est là qu'il la vit. Ca ne pouvait être qu'elle. Elle avait de longs cheveux bruns épais et légèrement ondulés. Son visage en forme de coeur. Ses lèvres magnifiques ainsi que ses yeux magnifiques, mais il ne pouvait les voir parcequ'elle regardait ailleurs. De plus, elle avait une peau comme la sienne, pâle, il fit un petit sourire, mais regarda la mer. Il ne voulait pas qu'elle sache ses sentiments envers elle. Il ne voulait pas qu'elle sache ce qu'il pensait pour ça, il fiasait semblant d'être imperturpable, dans sa bulle. Il était distant avec elle pour ça il savait que si il se laissait aller, il serait différent, heureux avec le sourire aux lèvres, mais il ne devait pas, il devait penser à Alena, sa petite amie, pourtant il ne pouvait aller plus longtemps contre les sentiments qu'il ressentait pour Kaytleen. Il soupira et ferma les yeux quelques secondes en prenant une grande respiration. Il entendit alors un "Bonjour", d'une très belle voix, même si elle était enrouée, elle était agréable à écouter. Elle aurait pu parler pendant des heures, Gabriel n'aurait pu s'en lasser. Mais il se ressaisit, il la regarda alors dans les yeux, elle était assise à quelques centimètres de lui, proche mais pas tout après, il lisait dans son regard une certaine timiité vis à vis de lui. Il lui répondit alors :

"Bonjour Kaytleen !"

Attrapant une poignée de sable qu’elle laissa lentement échapper entre ses doigts fins, Kaytleen fixait l’horizon. Elle tâchait du mieux qu’elle le pouvait de ne pas croiser son regard, telle qu’elle se connaissait, cet échange lui ferait perdre pied. Sa voix douce et harmonieuse la fit tressaillir, comme si elle la découvrait pour la première fois. Elle avait tourné la tête vers lui, l’épiant en silence. Le silence qui s’était brièvement imposé entre eux n’était ni gênant, ni inconfortable, mais plutôt apaisant. Kaytleen n’aurait voulu le briser pour rien au monde, elle entendait encore les échos de sa voix. A mesure que les secondes passèrent, les échos se dissipèrent, devenant bientôt que murmures et puis néant. Le besoin soudain d’entendre à nouveau sa voix hantait désormais l’esprit de Kaytleen.
« Que fait tu ici ? » lui demanda-t-elle avec entrain.
Non que sa présence la dérangeait, loin de là. Kaytleen était d’une nature des plus curieuses. Guettant une quelconque réponse, la jeune femme jouait avec ses mains, tripotant anxieusement ses doigts.

Regardant la jeune fille faire, Gabriel soupira. Il ne pouvait s'empêcher de questionner son esprit sur ses relations. Il n'imaginait pas que ce choix était dur à faire. Il savait pourtant que c'était dur mais pas comme ça. Il ne vulait qu'une chose faire un choix au plus vite, mais c'était si dur, il ne voulait faire souffrir son personne, mais il savait qu'une d'entre elles soufriraient. Ainsi que le coeur de Gabriel. Mais un choix était à faire c'était urgent. Il regarda la mer tout en fumant sa cigarette. Ca n'avait pas très bon goût, mais depuis qu'il avait commencé, il ne pouvait s'en passer. C'était tellment dur. Il entendit alors la petite voix si douce de la jeune femme. Elle avait un teint de voix agréable à entendre, et si doux. On ne pouvait imaginer qu'elle pouvait crier après quelqu'un. Il rejetta sa fumée tout en regardant la mer, elle venait de lui demander ce qu'il faisait ici. Il pouvait tout simplement lui dire "Oh je suis venu me balader et toi?" mais non, il fallait toujours que Mister Levingston en rajoute une couche. Il la toisa du regard et soupira avant de lui répondre :

" Et toi que fais-tu ici?"